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Je ne t’oublierai ja

Depuis plusieurs années, Adalbert Khan réalise des images de cimetières un peu partout où il se rend. Ce n’est pas la mort qui l’intéresse, mais la mise en scène des tombes, la façon dont est réinventée une relation intime avec une personne absente. 

Les tombes ne racontent pas grand-chose sur la mort mais beaucoup sur les vivants, sur notre rapport à l’environnement, à l’amour, à la famille, au quotidien, à la rupture, etc. On y retrouve toutes les questions sociétales du moment, tant il semble difficile de démêler la part du social et celle de l’intime dans un cimetière, lieu où on expose à la vue de tous ses sentiments et ses relations les plus privées.

L'exposition intitulée Je ne t'oublierai ja, telle une plaque funéraire brisée par le temps qui passe malgré la promesse d'éternité gravée dans le marbre, est un ensemble d'aquarelles et d’images animées. Je ne t’oublierai ja est une sorte d’état des lieux très subjectif des pratiques du souvenir dans des lieux différents, en Europe, Asie, Afrique, …

Le vernissage ouvert au grand public aura lieu le 18. 01. 2024 à 17h.


A propos de l’artiste : 

Les œuvres d’Adalbert Khan sont influencées par ses nombreux voyages en Asie et plus particulièrement en Inde, pays dont il a étudié la langue et la culture, et dont il suit passionnément la création cinématographique.

Membre de l’atelier collectif le Houloc, il expose ses peintures régulièrement en France et en République tchèque. Sa dernière série d’aquarelles et vidéos animées Je ne t’oublierai ja découle de cinq années de recherche dans l’univers des cimetières et lieux de mémoire dans de nombreux pays. 

Également réalisateur, il vient d’achever un court métrage Le seul risque c’est la catastrophe, dans lequel Arielle Dombasle interprète une femme qui esthétise sa vie jusqu’à l’extrême. 
 

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